NodeZero apporte des améliorations substantielles par rapport aux tests d’intrusion classiques menés une fois l’an par des consultants externes. Parmi les bénéfices notables
- Fréquence continue et évaluation en temps réel :
Alors qu’un pentest manuel offre une photo à un instant T (souvent valable quelques semaines tout au plus), NodeZero permet de tester en continu l’exposition de l’entreprise. Toute modification d’infrastructure (nouvel actif, changement de configuration, nouveau patch ou nouvelle faille publique) peut être évaluée immédiatement, éliminant les longs intervalles « angles morts» entre deux audits annuels. Cette continuité apporte une assurance permanente que la posture de sécurité reste sous contrôle malgré l’évolution du SI.
- Rapidité et agilité :
La mise en œuvre d’un pentest traditionnel prend souvent des semaines de préparation, de coordination (définition de périmètre, NDA, accès) puis de réalisation, là où NodeZero se lance en quelques minutes via une interface SaaS. Par exemple, déclencher un test interne NodeZero est aussi simple que de déployer le conteneur dans le réseau cible et d’appuyer sur “Start”, sans attendre la disponibilité d’un expert tiers. Cette rapidité est cruciale en cas d’urgence (ex : nouvelle vulnérabilité critique) pour obtenir des réponses en heures/jours au lieu de semaines/mois.
- Portée étendue et échelle :
Un pentest manuel est limité en périmètre et en profondeur par les ressources humaines. En moyenne, moins de 1 % d’un grand réseau est réellement testé lors d’un audit ponctuel. NodeZero au contraire n’a pas de contrainte d’échelle : il peut scanner et attaquer l’intégralité d’un réseau d’entreprise (adresses RFC 1918 internes, multiples segments, environnements hybrides…) et même mener plusieurs tests en parallèle sur différents segments sans surcoût. Ainsi, des organisations ont pu passer de 1-2 pentests annuels sur quelques machines à des centaines de pentests couvrant des milliers d’hôtes sur la même période. Avec à la clé une vision beaucoup plus complète des failles.
- Automatisation intelligente (TTP adverses) :
NodeZero n’est pas un simple scanner de vulnérabilités ; il orchestre des centaines d’outils et techniques offensives et surtout sait enchaîner les faiblesses pour reproduire des chemins d’attaque complexes. Par exemple, il peut trouver un serveur mal configuré, l’exploiter pour voler des identifiants, réutiliser ceux-ci pour accéder à un autre système, puis en extraire des données, etc., jusqu’à atteindre un objectif critique. Cette capacité de pivot et de chaînage est habituellement la valeur ajoutée des pentesteurs expérimentés ; NodeZero la généralise de façon fiable et documentée. Chaque chaîne d’attaque est présentée avec les étapes détaillées et la preuve de l’impact obtenu (screenshots, exfiltration simulée, dump de hash AD…), donnant aux équipes défensives un aperçu clair de ce qu’un attaquant pourrait accomplir. Cela va au-delà de la simple liste de CVE d’un rapport scanner, ou même d’un rapport pentest traditionnel souvent trop théorique.
- Priorisation par le risque réel :
Alors que les scans traditionnels génèrent de longs listings de vulnérabilités (souvent classées en fonction du CVSS ou d’un score générique), NodeZero se concentre sur ce qui est réellement exploitable dans le contexte de l’entreprise. Il élimine les faux positifs et les findings purement informatifs pour ne remonter que les failles confirmées avec un potentiel d’impact. Par exemple, une faille critique sur un serveur isolé sans aucune connexion utile pourra être écartée au profit d’une faille moyenne mais menant à une compromission de domaine. Cette approche risk-based aide les équipes à gérer les vulnérabilités de manière efficace, en se concentrant sur « ce que les attaquants exploiteraient en premier » et non sur toutes les faiblesses théoriques. Les dirigeants y gagnent également : un rapport NodeZero met en avant les 2-3 vecteurs les plus dangereux pour l’entreprise, facilitant la décision et l’allocation de ressources, là où un rapport classique pourrait noyer le risque majeur dans des pages de findings techniques.